dimanche 27 septembre 2009

Monstre (Géant) dévorant la Tour Eiffel ou La destruction de la Tour Eiffel / Monster (Giant) devouring the Eiffel Tower

2 commentaires:

Th. Urban a dit…

Cette image, comme beaucoup d’ autres du même genre que j’ ai créé, renvoie à de multiples sources d’ inspiration, aussi bien anciennes que modernes.
On peut, en effet, y retrouver aussi bien l’ héritage de la bande dessinée (en particulier les Comics américains), du cinéma (que ce soit le fantastique, la science-fiction ou l’ épouvante),
mais aussi de la littérature des temps anciens.
Durant des siècles, les hommes ont toujours cru, ou aimés croire, à l’ existence d’ êtres et de créatures surnaturels. Et ils craignaient presque constamment que ces êtres, qu’ ils croyaient presque toujours maléfiques, ne sortent de leur monde pour envahir le leur. Cette crainte du surnaturel, cette peur d’ une malédiction ou d’ un quelconque “châtiment divin”, étant aidée par le pouvoir religieux de l’ époque, qui ne se privait pas d’ en user pour exercer plus facilement son autorité sur les masses.
À côté de cela, il y avait aussi les conteurs, qui étaient en quelque sorte les ancêtres des romanciers, des auteurs de bandes dessinées et des cinéastes d’ aujourd’ hui. Car, en matière de monstres ou de géants de tous poils, ces derniers n’ ont quasiment rien inventé. Ils n’ ont tout simplement fait que reprendre les contes, les légendes et mythes d’ antan, en les modifiant plus ou moins pour les remettre au goût du public.
L’ image d’ un géant s’ attaquant à une ville et détruisant tout sur son passage ne date donc pas d’ aujourd’ hui. Bien au contraire. Des contes pour enfants et autres légendes des temps médiévaux aux films d’ aujourd’ hui, il n’ y avait donc guère qu’ un pas que la technologie moderne à permis de franchir.
Ce dessin pourrait donc tout aussi bien être tiré d’ une bande dessinée ou d’ un film qu’ illustrer un livre de contes du temps de nos arrière-grands-parents. Il n’ y aurait guère, dans ce dernier cas, qu’ à remplacer la Tour Eiffel et la ville moderne peuplée de gratte-ciels qui est représentée ici par un château médiéval.
Ceci illustre assez bien que les histoires de monstres sont intemporelles, tout autant qu’ universelles: Non seulement elles existent depuis la nuit des temps, mais, en plus, on les retrouve partout dans le monde, dans toutes les cultures. Le fond est le même, il n’ y a guère que la forme qui change.

Th. Urban a dit…

This image, like many others of the same kind that I have created, refers to multiple sources of inspiration, both ancient and modern.
It may indeed be found both the legacy of the comics (especially American Comics), movies (either fantasy, science fiction or the horror)
but also the literature of ancient times.
For centuries, men have always believed, or loved ones believe in the existence of beings and supernatural creatures. And they almost always feared that these beings, they believed almost always evil, do not leave their world to invade them. This fear of the supernatural, this fear of a curse or of any "divine punishment" being aided by the religious authorities of the time, that does not deprive of using it to exercise its authority more easily with the masses .
Besides this, there were storytellers, who were somehow ancestors novelists, comic book writers and filmmakers of today. For, on or giant monsters of all kinds, they don 'have invented practically nothing. They did just that back the stories, myths and legends of yesteryear and modified more or less to provide the public taste.
The image of a giant 's attacking a town and destroying everything in its path does not date of today. Quite the contrary. Children's stories and legends from medieval times to the films of today, there 'had so little that one that modern technology permits to cross.
This design could therefore equally well be alleging a comic or of a film that illustrate a storybook time our great-grandparents. There 'would be little in the latter case, only to replace the Eiffel Tower and the modern city populated by skyscrapers which is represented here by a medieval castle.
This illustrates quite well that the stories of monsters are timeless, while so far as universal: They not only existed since time immemorial, but in addition, are found everywhere, in all cultures. The background is the same, it 's not that is the form that changes.