dimanche 27 septembre 2009

Galion rouge sur mer et ciel rouges / Red Galion on sea and red sky

2 commentaires:

Th. Urban a dit…

Au cours du XVIIème siècle, les plus grands souverains tinrent à ce que les galions destinés à être les vaisseaux amiraux de leur flotte de guerre furent non seulement les mieux armés, mais aussi les plus beaux et les plus grands possibles.
En plus d’ être paré d’ une immense sculpture pour la figure de proue. Tout comme l’ avant, la poupe du navire était richement décorée et recouverte de sculpture, de bas-reliefs, de peintures et de dorures.
L’ empirise des constructions navales de l’ époque avait pour effet que ces navires manquaient parfois cruellement de stabilité en haute mer. L’ étroitesse de leur coque, ajoutée un nombre important de pont au-dessus de la ligne de flottaison - tous chargés de plusieurs dizaines de canons (leur nombre pouvait aller jusqu’ à une centaine) - ainsi que la dimensions et le poids des mâts et de la voilure, leur donnaient une stabilité précaire et ils avaient donc à dangereuse tendance à la gîte ou à tanguer. Après le lancement, ils étaient fréquemment nécessaire de réduire la hauteur des mâts, d’ éliminer le pont supérieur pour obtenir une stabilité correcte.
L’ équipage devait aussi veiller de boucher les sabords pour éviter que l’ eau ne s’ y engouffre dès que la mer était un tant soit peu agitée.
Ce fut cela qui causa la perte de ce que fut l’ un des plus beux galions de guerre du XVIIème siècle, le Vasa, navire-amiral de la flotte du roi Gustave II Adolphe de Suède.
Il coula devant le port de Stockolm, au départ de sa traversée inaugurale, le 10 août 1628, alors qu’ il partait vers la Poméranie (une région au sud de la Baltique, partagée entre l’ Allemagne et la Pologne) où la Suède participait à la guerre de Trente Ans. Il avait à son bord 300 soldats, 150 marins et plusieurs membres des familles de l’ équipage.
À l’ instant où le vaisseau tirait une salve d’ honneur pour célèbrer son départ, un vent violent s’ abattit, forçant sur les voiles et faisant chavirer le navire sur son flanc gauche. L’ eau s’ engouffra alors par les sabords restés ouverts et le galion coula en quelques minutes.
Par chance, la plupart des personnes présentes à bord se trouvait sur le pont supérieur, ce qui permet aux gens présents sur le port de les sauver. Il n’ y eut qu’ une cinquantaine de victimes.
Après avoir passé pas moins de 334 années dans les eaux glacées de la Baltique, l’ épave, quasiment intacte, furent renflouée en 1962, après trois ans de dure labeur. Conservée à Stockolm, il reste l’ unique galion de cette époque qui soit parvenu jusqu’ à nous.
Toutefois, sur les 68 canons dont il était pourvu, seuls trois furent retrouvés, les autres ayant déja, par le passé, été récupérés et revendus par des écumeurs d’ épaves.

Th. Urban a dit…

During the seventeenth century, the largest sovereign held that the galleons to be the flagship of their fleet of war were not only better armed, but also the most beautiful and greatest potential.
In addition of being trimmed of a huge sculpture for the figurehead. Like the front, the stern of the ship was richly decorated and covered with sculptures, reliefs, paintings and gilding.
The empirise shipbuilding of the time was that these vessels were sometimes cruelly stability in high seas The narrowness of the shell, added a significant number of deck above the waterline - all loaded with dozens of guns (the number could go up to a hundred) - as well as the size and weight of masts and sails, gave them a precarious stability and therefore they had the dangerous tendency to pitch or lodging. After the launch, they were frequently required to reduce the height of the masts, to eliminate the upper deck for proper stability.
The crew was also responsible for blocking the ports to prevent the water from s' engulfs them as soon as the sea was a little bit agitated.
It was this which caused the loss of what was the one of the most Beux war galleons of the seventeenth century, the Vasa, flagship of the fleet of King Gustavus II Adolphus of Sweden.
It sank off the port of Stockholm, departing from its inaugural voyage, August 10, 1628, so that it was going to Pomerania (region south of the Baltic Sea, divided between Germany and Poland) where Sweden participated the Thirty Years War. It was carrying 300 soldiers, 150 sailors and several family members of the crew.
At the moment when the ship fired a salute of honor to celebrate his departure, a violent wind 's shot down, forcing the sails and the ship which capsized on its left flank. The water 's then engulfed by the ports remained open and the galleon sank in minutes.
Fortunately, most people on board was on the upper deck, which allows people present on the port to save them. There 'was that fifty people.
After no less than 334 years in the icy waters of the Baltic, the wreckage, almost intact, were bailed out in 1962 after three years of hard labor. Stored at Stockholm, he remains the single galleon that time that has come up to us.
However, the 68 guns which was provided, only three were found, the others having already, in the past, been recovered and sold by pirates of wrecks.